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RENCONTRE AVEC : DI#SE « Aujourd’hui être talentueux et bien entouré ça ne suffit plus, c’est réellement le public qui te porte ! »

Chez SUPERBE MEDIA, nous le connaissons depuis 2 ans, et sa victoire au BUZZ BOOSTER national. Il était alors âgé de seulement seize ans. Convaincu depuis le début que le phénomène breton a quelque chose à apporter aussi bien sur scène que sur les ondes françaises, nous avons découvert avec un plaisir non dissimulé son dernier clip (article ICI) qui s’approche aujourd’hui des 320 000 vues. Simple, à l’aise en interview et faisant preuve d’une grande maturité, RENCONTRE AVEC…

DI#SE, comment vas-tu ? Pourrais-tu te présenter aux lecteurs de SUPERBE MEDIA qui ne te connaitraient pas ?

Je m’appelle DI#SE, Désiré de mon vrai prénom et je vais sur mes 18 ans. Cela fait 2 ans que la musique est devenue professionnelle pour moi et je viens de sortir mon premier single (article ICI), donc je suis très content !

Est-ce que tu peux nous parler des origines de ton blase ?

DI#SE vient d’une note de musique sur les touches d’un piano. Ce sont les touches qui sont au dessus du reste des autres touches. Il y a aussi un certain côté ego trip mais c’est également un dérivé de mon prénom.

Tu as commencé ta carrière assez jeune. On retrouve des interviews de toi dans lesquelles tu étais âgé de seulement 15 ans. Est-ce que pour toi, le fait d’avoir commencé jeune est plutôt un avantage ou un inconvénient ?

Un avantage forcément puisque ça va être le premier réflexe pour quelqu’un de se dire que je suis précoce dans la musique. Après j’essaie juste de faire de la bonne musique. Pour moi que tu sois expérimenté ou pas, il n’y a  pas d’excuses de faire de la merde !

 

Justement à 15 ans, qu’est ce qui t’as donné envie de faire de la musique ?

Je commençais déjà par l’écriture lorsque j’étais plus petit, mais c’est avec la venue de mon frère en 2014, quand j’étais encore en troisième, que j’ai vraiment commencé à d’avantage écrire et à me pousser vers la perfection de mon art. Ca s’est fait assez naturellement puis après il y a eut le BUZZ BOOSTER et là tout a déroulé !

Quand tu as commencé à écrire, avais-tu des inspirations ?

Oui, MC SOLAAR ! Quand je vivais encore au Cameroon sa plume m’a énormément touché et je m’en inspirais dans mes textes. Depuis j’ai une obsession pour les textes. Je passe énormément de temps pour trouver mes mots. Depuis c’est resté !

Tu as été lauréat de l’édition régionale du BUZZ BOOSTER en bretagne, il y a deux ans. A ce moment là, qu’est ce que ce titre t’as permis de travailler ? 

J’avais déjà eut une prise de conscience bien avant cette victoire. Je ne me suis pas dit qu’il fallait que je fasse quelque chose en plus, car j’étais déjà dans la recherche de mon identité musicale depuis le départ. Mon frère me répétait sans cesse à l’époque de travailler mon identité pour me différencier des autres. C’est donc devenu une petit obsession et quand le BUZZ BOOSTER est arrivé, ça n’a pas vraiment changé. Je n’ai pas écrit de morceaux spéciaux pour cette compétition. J’avais déjà ma ligne directrice musicale, donc je l’ai cherché et peaufiné au jour le jour. Quand j’ai gagné le BUZZ BOOSTER national, je ne me suis pas dit que c’est ça qui allait me faire percer. J’ai vu ça comme un aide au niveau des contacts et des relations. Quand on est revenu en Bretagne, pour solliciter les gens autour du projet et le développer, ça a été plus facile pour nous. Je me suis dit qu’il fallait concrétiser cette victoire.

Depuis ta victoire au BUZZ BOOSTER national, qu’est ce qui a radicalement changé dans ton travail artistique ?

Cette victoire m’a donné une autre vision. Je n’ai pas explosé encore sur les réseaux, mais si j’en suis là c’est grâce à la scène, car on a énormément travaillé cela. On a également travaillé une formule en adéquation avec mon univers artistique, que je me suis tué à trouver. Le défi était de rendre cet univers clairement identifiable sur scène et comme mes influences sont multiples, il fallait trouver un fil rouge qui tienne la route. Ce qui a vraiment changé, c’est que j’ai fait un premier pas vers la concrétisation de tout ce projet. C’est aussi à partir de là que j’ai rencontré mes deux producteurs avec qui je travaille et c’est à partir de là qu’on a exploité le studio au maximum et que je me suis réellement découvert.

Aujourd’hui te consacres-tu autant aux études qu’à la musique ?

Non j’ai arrêté les études depuis un an. C’était chaud ! Je viens d’une famille dans laquelle l’école prend une place importante. Pour ma famille, faire une prise de risque sur son avenir ce n’est vraiment pas évident. En Afrique, le seul moyen pour t’assurer d’avoir un travail c’est l’école. Je pense que ça aurait été compliqué pour moi d’être artiste si j’étais resté au Cameroun. Je suis arrivé en France en 2009 car je suis venu rejoindre ma mère qui était déjà ic. Ma mère a eut cette éducation, qui fait que pour elle c’est compliqué de laisser son enfant arrêté les cours pour être artiste. Après quand mon premier contrat en label est tombé, ça a été plus simple pour moi d’annoncer ça à ma mère. 

Le premier extrait de ton premier album, vient de sortir (article ICI). A quoi peut-on s’attendre dans ce premier projet ?

Je dirais que je sais me montrer léger et virulent, qualitativement bien évidemment !

Avec quels producteurs as-tu travaillé ?

Uniquement avec mes deux producteurs actuels, et je compte ne faire que ça ! J’ai un but et je sais ce que je me vois être, et je ne veux pas l’être si je travaille avec tout le monde. J’ai besoin de travailler avec les mêmes personnes, car je sais qu’elles peuvent m’emmener là où je veux aller, car elles ont saisi ma sensibilité.

Tu sais que SUPERBE MEDIA est média entièrement tournée vers la culture et le style français. Est-ce important pour toi, de bien te saper dans la représentation de ton art ?

Dans les clips, oui pour être un minimum présentable et non, car je trouve que c’est ce que dégage la personne qui est le plus important. Je ne suis pas tant porté que ça sur les vêtements. Jusque ce qu’il faut pour être mignon ! Après sur scène on travaille une vraie tenue de scène, qui sert le charisme et l’essence de mes expressions.

Oui, le live est très important dans ta démarche artistique !

Très important ! Je pense studio mais également énormément live ! 

En quoi DI#SE#CESTSUPERBE ?

DI#SE#CESTSUPERBE parce que c’est nouveau et que c’est frais ! 

Derniers mots ?

Je dirais aux gens qui écoutent ma musique, de prendre conscience que c’est grâce à eux que mon succès va arriver. Aujourd’hui être talentueux et bien entouré ça ne suffit plus, c’est réellement le public qui te porte. Je livre tout ce que j’ai à mon public et je compte sur chacun d’entre eux pour me porter vers le haut, car le succès viendra surtout par eux !

Propos recueillis par : @ill_y0.

Crédit photos par : @Gabrielle Riouah pour SUPERBE MEDIA.

DI#SE #CESTSUPERBE